« Minuscule », c’est géant !

ce  mercredi  29 janvier arrive dans les salles de cinéma en France, le monde fabuleux des petites bêtes imaginé par Thomas Szabo et Hélène Giraud. «  Minuscule », c’est géant ! titre le Journal du dimanche. Éditions Montparnasse, qui le sort en salles en association avec le Pacte, avait déjà rendu célèbre en DVD,  l’hilarante coccinelle rouge, aux coups de trompette triomphants, aux accélérations sidérantes. Vous avez été plusieurs centaines de milliers, petits et grands, à vous esclaffer devant l’humour délirant et vif des auteurs.

Pari gagné : l’histoire des fourmis noires et de leur amie, la coccinelle affectueuse et courageuse, nous emporte cette fois -ci dans le long-métrage, Minuscule, la vallée des fourmis perdues. «  une action trépidante et une ingéniosité de tous les instants ( …) ce film d’animation est un enchantement » ajoute Stéphanie Belpêche qui signe l’article du JDD. La guerre entre fourmis noires et fourmis rouges a un enjeu majeur, une boite de sucre en morceau oublié par un couple de pique-niqueurs, de la pure énergie capable de démultiplier la production de la fourmilière. Course-poursuite dans un torrent de montagne, défense épique de la fourmillière-château-fort des fourmis noires assiégée par les redoutables fourmis rouges. Filmée en 3 D sur fonds de décors réels des Alpes de Haute-Provence, voilà une super production qui se veut le Seigneur des Anneaux de l’animation.

Le film sort dans 1 200 salles en Chine. C’est un film français, qui à l’instar de notre courageuse coccinelle, peut dire, à sa façon, aux Pixar et autres Disney: «  tenez-vous bien,  moi, je n’ai pas peur de vous ».

Pour tous, grands et petits.

 

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De United Colors of Crime à Boy, entrez dans l’univers de Richard Morgiève…

Boy de Richard Morgiève sort ces jours-ci chez Carnets Nord-Editions Montparnasse, et déjà les images fusent: « roman noir fantasmé » nous dit Christine Ferniot dans Lire, qui ajoute : « comme toujours chez Richard Morgiève, le roman ne se conçoit pas sans amour,  (…) il nous propose une épopée d’aujourd’hui, un conte moderne désenchantée. »  Je ne vous en dirai pas plus sur l’intrigue, sur un récit à la fois épuisant et puissant, non je voudrai m’attarder un instant sur ce qui me séduit chez Morgiève. United Colors of crime, son précédent ouvrage, édité chez nous, reste pour moi un texte incroyablement attachant. J’y ai puisé des images ou se télescopent immobilité apparente et force de la pensée- pendant deux chapitres, sans aucune action, Chaim, entre la vie et la mort, sous le regard de l’indienne qui le soigne, vit une révolution mentale, rêves fous qui mènent la danse, et nous avec- grâce du style qui arrête et projette notre regard.

Richard Morgiève fouille ses personnages, leur identité, Qui suis-je? mais cette quête d’identité ne s’arrête pas à une découverte fortuite. Le destin se forge dans l’action. Boy devient l’amour en combattant ses peurs. Comme Chaim reconstituera son identité- il est Ryszard Morgiewicz,  qui, à Monte Cassino, en substituant les papiers d’un soldat mort prend l’identité de Chaim Chlebeck- en acceptant l’amour révélateur et rédempteur.

Dans la violence du monde, ici décrite impitoyablement, la seule chose qui compte est cette fleur d’innocence contenue ou conservée en chacun. Morgiève se sert de l’amour pour cette révélation. C’est l’immense beauté de Boy. Le soir s’est installé, les néons commencent à se réverbérer dans les vitres. Boy se lève va à la fenêtre de la cuisine. Des gens passent, inconnus. Ils existent pourtant. Mais ils sont séparés de Boy, et Boy d’eux. Le monde est bien fait de centaines de réalités. On sonne à la porte (…) C’est Roxanne dans l’obscurité. En parka de fourrure grise et caramel, des bas en laine citron. Comme si elle était nue…Comme si. (p. 92).

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L’arbre à voeux

C’est une tradition chez ces amis. Au matin du 1° janvier, ils proposent à leurs convives du réveillon à peine sortis d’une soirée, comme il se doit chaleureuse et prolongée, de couvrir un arbre de leur jardin des vœux de chacun. Chacun, 5 vœux à rédiger et à suspendre. Il fallait nous voir un peu embarrassés devant la question si répétitive, si banale. Les vœux, ah oui, bonne santé, bonnes résolutions, penser à l’humanité, ne plus fumer, la paix dans le monde. Nous étions 11, bon chiffre, ni trop, ni trop peu. Une consigne quand même de l’ami : des vœux pour soi, pour les autres, pour l’humanité, justement! Je ne vais pas vous les énumérer, vous dire simplement que tous ces petits cartons de toutes les couleurs accrochés aux branches de l’arbre m’ont semblé tout à coup prendre une autre résonance – chacun lisait alors les siens, comme il le souhaitait- je voyais les vœux devenir à la fois ceux de celui qui les lisait, mais aussi les miens. Sous le charme et la réalité de ses vœux, l’arbre se serait envolé pour les porter un peu partout que, ma foi, j’aurais trouvé cela presque normal.

Il n’y avait pourtant pas de croyance, ou d’innocence particulières. Nous étions tous des personnes adultes, connaissant la violence du monde des hommes, sachant la faible influence des vœux échangés, cette nuit là, sur toute la surface du globe. Les nôtres n’avaient pas plus de poids que ceux des milliards d’êtres semblables à nous.  Ils ne changeraient ni le monde, ni notre destin.

C’était simplement, dans ce cercle que nous formions autour de cet arbre- plus un arbuste, qu’un arbre d’ailleurs- un beau moment, des vraies envies, une foi encore dans la vie, du beau, du bien, du bon partagés.  Ce que je vous souhaite à tous aujourd’hui…

…aux dernières nouvelles, l’arbre est toujours bien planté dans le jardin, les vœux tournent sur eux-mêmes, au gré du vent…

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Je ne suis pas un roc, je suis un fleuve,

je suis un fleuve parce que je bouge, un roc ne bouge pas, j’ai bougé non seulement géographiquement, mais intérieurement. Le 28 avril 1989, sur le plateau d‘Apostrophes, Nina Berberova, née en 1901, regarde la vie avec délectation. Elle nous étonne, les drames qu’elle a connus, l’exil, la guerre, la misère… ont nourri sa vie, lui ont donné ce goût de la vie.  Voilà le seul extrait que je vous donnerai des éditions de 2013, avant d’évoquer ce que vous avez pu rencontrer de nos publications en DVD et en livre. Et si je cite cet extrait c’est pour lutter contre l’idée que hier la vie était facile, que la dépression  qui semble s’emparer de nous est la réponse, la seule réponse. Nina Berberova est une autre réponse que la dépression ou la victimisation. Pas la seule. Plongez dans ce coffret, regardez, écoutez, régalez-vous. Vivifiant.

Vivifiant 2013, en attendant 2104, quelques exemples des publications de l’année passée:

Soupçons, la dernière chance ou Jean-Xavier de Lestrade poursuit son exploration du système judiciaire américain à travers une histoire personnelle.Le roi Lear et Macbeth, entra autres dans le volume 2 des tragédies de Shakespeare, captées par la BBC. Le philosophe Emmanuel Lévinas dans la collection Regards des entretiens avec Bernard-Henri Lévy, Robert Maggiori et Ariel Wizman. La Commissaire d’Alexandre Askodov, censuré pendant 20 ans. L’amère-patrie- le retour des français d’Algérie,  un document témoignage sur le drame de nos compatriotes pieds-noirs. Un coffret présentant les 4 plus beaux films de Sergueï Paradjanov, dont le célèbre Les chevaux de feu. Russe toujours avec le Don paisible de Sergueï Gueressimov.Un document personnel de Michel Gondry, L’épine dans le cœur. Dans la collection Regards, tiré des Archives du XX° siècle de Jean-José Marchand, un portrait de l’écrivain Jorge Luis Beorges.  Dans la collection docs-citoyens, Cultures en transition de Nils Aguilar, mais aussi Noire Finance de Jean-Michel Meurice, la possibilité d’être humain de Thierry Kruger et Pablo Girault. 

David Servan-Schreiber, Serge Hefez, Sylvie Angel et Christophe André se prêtent au jeu de Psycho-fiction pour nous parler de l’estime de soi, de l’accompagnement de fin de vie, du couple en crise ou de la famille méli-méloMarek Halter rappelle les noms de ceux qui furent des Justes. Francis Grosjean filme les derniers mois lucides et et émouvants de sa sœur Michelle. Des documents encore, Dallas, une journée particulière de Patrick Jeudy, Colombie, à balles réelles de Roméo Langlois Prix Albert Londres 2013. Matthieu Ricard continue son voyage personnel sur le chemin de la compassion. Le voyage de Nicolas Philibert se joue dans des ondes qui célèbrent leurs installations de 50 ans, la Maison de la radio. Document encore, le martyre des 7 moines de Tibhirine revient sur une étrange tragédie, toujours inexpliquée.

Montparnasse s’est lancée dans l’édition de séries, avec succès, La Gifle (the slap), saluée unanimement par la presse et le public, et Young doctor’s Notebook,  font leur entrée sur scène, la première vient d’Australie, la seconde d’Outre-Manche :  John Ham et Daniel Radclifte interprètent les carnets d’un jeune médecin adaptée du texte de Mikaïl Boulgakov. Pour 2014, pas moins de 5 séries originales, toujours avec leurs versions originales sous-titrées, viendront enrichir cette voie créatrice de la télévision.

La Comédie-française :  Marivaux, Pirandello, Victor-Hugo entre autres dans une nouvelle vague de 10 grands classiques, mais les sociétaires, sous l’impulsion de leur administratrice générale, Muriel Mayette, se prêtent au jeu de la fiction contemporaine. Mathieu Almaric, Claude Mourieras, Olivier Ducastel et Jacques Martineau réalisent de nouvelles interprétations de l’Illusion comique, du Partage de midi, Juste la fin du monde...  Apostrophes finit donc cette année riche de promesses en tous genres. Contre les pessimismes, et les pessimistes, une réussite exceptionnelle.

Le livre, retenons chez Carnets Nord, les beaux livres d’Akram Belkaïd et de Sevim Riedinger, Retours en Algérie et Le monde secret de l’enfant, explorations de nos peurs, de nos nostalgies et de nos parts mystérieuses. Carnets Nord continue de publier l’écrivain autrichien Henrich Steinfest, après Requins d’eau douce, et le 11° pion, voici le Poil de la bête, « polar » intelligent et décalé, très soutenu par les libraires. Notons encore les deux jolis récits de cuisine de Jacky Durand, Tu mitonnes… l’été après Tu mitonnes … l’hiver.

Nous ne pouvons pas terminer 2013, sans évoquer Les Manufactures, l’essentiel développement dans le numérique de Montparnasse; allez voir les 15 manufactures développés dans les réseaux sociaux. Vous êtes déjà 350 000 fans de ces manufactures sur Facebook, et puis la plate-forme elle-même encore en rodage, et bientôt à vous pour découvrir, regarder et partager films et documents.

2013 est derrière nous, que 2014 soit pleine de joies et d’espérance pour vous.

 

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Quel est le magicien qui a créé tout ce que l’on voit?

dans son cabinet de thérapeute, Sevim Riedinger, auteur du Monde secret de l’enfant ( Carnets Nord/Editions Montparnasse) entend Clément lui poser cette question, puis une autre: tu sais, toi, si la mort peut disparaître?  D’une expérience de vingt ans d’entretiens avec des enfants d’univers les plus divers, elle approfondit la présence du sacré, du  mystère dont ceux-ci ont besoin. Les enfants qui m’accompagnent dans ce récit grandissent aussi bien dans un environnement socioculturel religieux que dans un milieu agnostique, voire athée. Tous cependant ont besoin de se sentir reliés, à un moment ou à un autre de leur vie d’enfant, à cette dimension transcendante inhérente à la vie. J’aime beaucoup les propositions que Sevim Riedinger développe, celles de préserver chez l’enfant des moments de tranquillité, de silence, de rêve.

C’est ce qu’elle observe de son  monde secret, qui se perdra avec la transformation de l’enfant, de son arrivée dans le monde des adultes. Il y a encore l’idée que nous pouvons apprendre d’eux: l’enfant nous interpelle sur ce que nous sommes. J’ai vu des êtres défaits, en grande souffrance, retrouver un sursaut de vitalité(…) devant le sourire d’un enfant. Il nous rappelle que nous ne sommes pas seulement des êtres de souffrance et de compromis. Cette poésie perdue nous fait envie. Autre point d’avenir pour soutenir le rêve : le rite, nous dit Sevim Riedinger.

Noël, pour les chrétiens n’est pas un rite, mais une annonce merveilleuse, celle de la naissance de l’Enfant-Sauveur. Un sauveur nous est né, clame le prêtre lors de la messe de Minuit, moment de célébration et de commémoration de la naissance de Jésus-Christ. L’amour, la paix, la bonne volonté, la confiance. Dans un monde de violences continuelles- plus aujourd’hui qu’hier? Plus hier qu’aujourd’hui?- cette célébration de Noël est un moment étonnant pour qui veut bien retrouver son origine : le regard que nous portons sur l’enfant. Pour les chrétiens certes, mais, pour ceux qui ne le sont pas, à retrouver notre capacité d’émerveillement. Ne serait-ce qu’un instant. Celui de Noël.

Les rites restent néanmoins très présents même si nous en ignorons souvent l’origine et la signification. Noël est plus symbolisé par la crèche, – l’étable ou la grotte- ou la place réservée à l’enfant demeure vide jusqu’au 24 décembre à minuit, que par le sapin venu du Nord de l’Europe plus proche de la fête du solstice d’hiver – les jours rallongent à partir du 21 décembre-. Les cadeaux sont ceux offerts par les rois mages venus d’Orient à l’enfant Jésus. Ceux-ci, Melchior offre l’or, Gaspard, l’encens et Balthazar la myrrhe, n’arrivent que plusieurs jours après la naissance. C’est l’Épiphanie, le 6 janvier avec la galette des rois, qui symbolise l’agenouillement des rois mages devant Jésus.

Aujourd’hui, nous offrons des cadeaux, rite fort d’un espoir, d’un geste d’amour ou d’amitiés, d’un don réciproque. L’aspect religieux est gommé pour beaucoup, il devient une réunion familiale heureuse. Même si pour certains, c’est aussi un moment de solitude douloureux. Le sens de la vie que nous fait entrevoir Sevim Riedinger dans le Monde secret de l’enfant peut-être aussi une réponse à ces questions sur Noël.

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Ce que vous avez aimé et commandé le lundi 16 décembre. D’abord, il y a évidement les « best-sellers », Apostrophes, Shakespeare, Palettes, mais aussi des titres bien moins connus, ceux qui viennent du « fonds » de catalogue. Chaque jour d’autres films et documents montrent les goûts et les envies des clients de la boutique, et confortent nos choix. Joyeux Noël!

Apostrophes Coffret DVD

20

Shakespeare – Tragédies vol. 2 Coffret DVD

6

Matthieu Ricard : sur le chemin de la compassion DVD

5

Palettes, l’intégrale Coffret DVD

5

Shakespeare – Comédies vol. 3 Coffret DVD

5

Shakespeare – Tragédies vol. 1 Coffret DVD

5

Salut les copains, l’intégrale DVD vol. 1, 2, 3 & 4 Coffret DVD

3

Shakespeare – Comédies vol. 1 Coffret DVD

3

Shakespeare – Comédies vol. 2 Coffret DVD

3

Âge tendre et tête de bois Coffret DVD

2

Citizen Kane (version remasterisée) DVD

2

Coffret Comédie-Française Coffret DVD

2

Comiques de toujours – Volumes 1 et 2 DVD

2

Comiques de toujours – Volumes 3 et 4 DVD

2

Cyrano de Bergerac DVD Collector

2

Guerre et Paix Coffret DVD

2

Il était une fois la RKO, l’âge d’or d’Hollywood Coffret DVD

2

Jean Rouch – Cocorico Monsieur Poulet DVD

2

L’Avare – Molière (édition collector) DVD

2

La Maison de la radio DVD

2

Mémoires de Bretagne DVD

2

Nos années télé, les grands moments du petit écran 1950-1980 Coffret DVD

2

Un chapeau de paille d’Italie – Labiche DVD

2

Un fil à la patte DVD

2

A Young Doctor’s Notebook – Saison 1 DVD

1

Arbres – Un voyage immobile DVD

1

Ariane Doublet – Suite normande Coffret DVD

1

Arsenal DVD

1

Autisme, l’espoir DVD

1

Bedlam DVD collection RKO

1

C’est quoi l’idée ? Coffret DVD

1

Chanteurs de toujours – Volumes 1 et 2 DVD

1

Citizen Kane DVD Collector

1

Coffret Minuscule Saison 2 Coffret DVD

1

Coffret Rithy Panh Coffret DVD

1

Coffret Western, la légende de l’Ouest – vol. 2 Coffret DVD

1

Cultures en transition DVD

1

David Servan-Schreiber, Guérir autrement DVD

1

Disparition des abeilles, la fin d’un mystère DVD

1

El Sicario, chambre 164 DVD

1

Espagne du sud : Madrid, Andalousie, Cadix DVD

1

Europe centrale : Prague, Vienne, Budapest DVD

1

Fables de La Fontaine DVD

1

George Dandin – Molière DVD

1

Grèce et Istanbul : Athènes, Les îles grecques, Istanbul DVD

1

Inside job DVD

1

L’Autre DVD

1

L’Écureuil – Génie des arbres DVD

1

L’Éventail de Lady Windermere DVD Collector

1

La Brune que voilà DVD

1

La Dame de chez Maxim – Feydeau DVD

1

La Danse, le ballet de l’Opéra de Paris DVD

1

La Double Inconstance – Marivaux DVD

1

La Fin de Saint-Pétersbourg DVD

1

La Gifle Coffret DVD

1

La Malédiction des hommes-chats DVD collection RKO

1

La Puce à l’oreille – Feydeau DVD

1

La république Marseille DVD

1

La Révolution Cézanne DVD

1

La Septième victime DVD collection RKO

1

Lascaux DVD

1

Le Charlatan DVD

1

Le Château de Bussy-Rabutin DVD

1

Le Dindon – Feydeau DVD

1

Le Loir – Escapade nocturne DVD

1

Le Malade imaginaire – Molière DVD

1

Le Médaillon DVD

1

Le Misanthrope – Molière DVD

1

Le Renard – Renard des champs, renard des villes DVD

1

Le Roi se meurt – Ionesco DVD

1

Le Scribe qui dessine DVD

1

Les Quatre saisons d’Espigoule DVD

1

Les Trois sœurs – Tchekhov DVD

1

Mémoires de Lorraine DVD

1

Mémoires de Marseille DVD

1

Minuscule – Volume 1 DVD

1

Monsieur de Pourceaugnac – Molière DVD

1

Paris Céline – Sur les pas de Céline avec Lorànt Deutsch DVD

1

Partage de midi DVD

1

Partage de Midi – Paul Claudel DVD

1

Penser critique DVD

1

Podium Coffret DVD

1

Reprise DVD

1

Russie : Vilnius, St Petersbourg, Moscou, Le Transsibérien DVD

1

Silence… On tourne DVD

1

Tous sur orbite ! DVD

1

Un coupable idéal DVD

1

Un fil à la patte – Feydeau DVD

1

Vidéo anniversaire 1944 DVD

1

Vidéo anniversaire 1946 DVD

1

Vidéo anniversaire 1947 DVD

1

Vidéo anniversaire 1951 DVD

1

Vidéo anniversaire 1952 DVD

1

Vidéo anniversaire 1972 DVD

1

Vidéo anniversaire 1973 DVD

1

Nombre d’unités

156

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c’est vous qui le dites!

 

Nombre d’avis : 756

Note : 4,8

11 derniers avis clients

5/5 49217

Excellente prestation ! J’ai découvert à cette occasion un catalogue très riche et, alléché par la réduction de 15% pour un premier achat, j’ai acheté beaucoup plus que je n’en avais l’intention.

 

2013-12-15 22:53:09

5/5 48649

Très bien

2013-12-15 22:05:39

5/5 49122

La prestation est de qualité

2013-12-15 22:02:50

5/5 49185

Rapidité d’envoi!

2013-12-15 17:36:44

4/5 48938

Je suis satisfaite d’avoir pu rapidement me connecter à votre site , d’y avoir trouvé un produit difficile à acheter et , de plus , d’avoir eu une écoute attentive et efficace face au petit problème rencontré !

2013-12-15 17:28:52

4/5 49173

Très rapide et bon rapport qualité/prix

2013-12-15 16:20:34

5/5 49162

Efficace

2013-12-15 16:05:12

5/5 49094

Très satisfait du service. Top au niveau communication – livraison et délais

2013-12-15 15:11:36

4/5 49078

vive les indé

2013-12-15 14:01:31

4/5 49129

Colis reçu très rapidement et conforme

2013-12-15 13:59:26

5/5 49104

je nais pas encore ouver le paquet car cela et pour ofrir pour nöel mais votre service pour l envoi est tres rapide cela est gégnial merci à vous tous
et bonne fête

 

 

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Règlements de comptes sur le Net

toujours plus vite, toujours plus bref. Voilà nos deux cowboys du jour sur Twitter, qui dégainent plus vite que leur ombre : Toujours plus de destruction d’emplois dans les télécoms grâce aux excès low cost de Free Mobile, nous dit Lucky Luke de Montebourg dans sa défense du territoire  pur et dur. Et votre bilan, monsieur le ministre? répond aussi vite le Joe Dalton alias Xavier Niel, le rapace des cités et des villes minières. Sous-entendant par là que le grand et beau joueur d’harmonica se contente de la musique au lieu de plonger comme lui dans le corral sanglant de l’entreprise. 

Bah, voilà que les arguments ne nous apportent guère de solutions, sauf à penser que Twitter est le dernier argument recevable, vite dit, vite propagé, vite oublié. Ce qu’on dit n’a pas d’importance. Ce qu’on fait ne se dit pas. Ou si peu. Quand à moi, je constate une fois de plus que le paradoxe du progrès – ici le bas prix au nom du consommateur-roi-  fait la fortune des uns et la misère des autres. On n’y voit que du feu, commentait ce matin l’habitué du comptoir, à la fois désabusé et sage. C’était à propos de quoi d’ailleurs? Qu’importe. De tout et de rien. De l’actualité pas drôle du tout comme d’habitude, de l’horoscope, pas assez réjouissant, de la météo, des faits divers. Trop divers.

Une amie m’envoie un joli projet d’édition, des pensées quotidiennes accompagnées de photos, belles, fortes, d’endroits, d’horizons, de visages du monde entier. Des sourires, des regards, un arbre, le vent coulant sur l’eau. A porter sur soi en toute circonstance pour mieux voir ce qui est beau aussi. Beau. A bicyclette, chaque matin,  je contemple, en traversant la Seine sur la passerelle des Arts, l’île de la Cité, le soleil qui se lève- il se lève toujours, même quand, caché par des nuages, je ne le vois pas- les saisons stimulantes: froid de l’hiver de ces jours,  je peux me couvrir, pluie au retour,  j’endosse l’imperméable… horreur quand même ces cadenas qui défigurent ses bords. Arrête grincheux! Tu es loin du Net. Profite.

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Nicolas Hulot, esprit libre,

Dans Le Parisien de ce samedi 30 novembre, voilà une parole libre, celle de Nicolas Hulot enfin. Il  nous dit que l’écotaxe est une mesure juste, juste de taxer les poids lourds pour la pollution qu’ils engendrent. Il nous dit aussi que cette révolte se trompe sur les causes et les conséquences de la faillite bretonne. C’est le modèle agro-industriel choisi il y a quarante ans qui ruine la terre bretonne et ses habitants. Ses immenses porcheries polluantes, ses laiteries, ses élevages de poulets en batteries, ses abattoirs gigantesques subventionnés par la PAC, la politique agricole commune, ce modèle est destructeur, inutile, dépassé. Il sert quelques grands groupes financiers, et il est basé sur un discours mensonger; nourrir le monde avec nos excédents, améliorer le sort des paysans, procurer des emplois confortables à ceux qui vivaient autrefois durement sur la terre bretonne– et  partout en Europe, le même résultat catastrophique-

Mauvais produits issus d’une terre dévastée, destruction des équilibres paysans dans le monde entier, famine croissante du tiers-monde, il faut revenir à une agriculture nourricière, non plus basée sur la quantité par l’industrialisation mais sur la quantité par la qualité, créatrice d’emplois.  Créatrice d’humain. Ou la terre, les villages revivront, ou les hommes et les femmes trouveront de quoi vivre. Oui ce modèle de production et de distribution industrielle nous fait croire le contraire en nous vendant l’idée de la consommation basée sur le bas prix. Le consommateur-roi est un citoyen aveugle qui tue son emploi et la terre. Nicolas Hulot appelle à une vraie révolution verte, celle d’une chaîne de valeurs réelles. Ou la relocalisation des échanges entre production et consommation réduira cette circulation folle à travers l’Europe de poids lourds polluants. Une régression, disent ceux qui profitent de ces échanges. Cette parole longtemps dominante peut contempler son échec dans la révolte des bonnets rouges. Mais ceux-ci ignorent la cause réelle de leur ruine, et les solutions pour y remédier.

Nicolas Hulot pense encore, et le dit: …quand bien même les propositions viendraient du camp adverse, il faut être capable de les supporter. Ce qui réconcilierait avec la politique. Esprit libre, pensant que nous devrions tous être écologistes quelque soit nos idées, voilà une voix à écouter! Nicolas Hulot n’était pas ce weekend à Caen, au Congrès des Verts.  Ou se déchirait une « écologie » plus préoccupée par ses luttes intestines et son goût du pouvoir que par l’intérêt général. Décidément l’écologie n’appartient pas à un parti. Elle est notre bien à tous. Nos vrais « guides » en la matière s’appellent Pierre Rabhi ou Muhammad Yunus.…ils pensent vrais, ils disent ce qu’ils pensent, ils vivent ce qu’ils disent. Le pouvoir, les ors du du pouvoir ne sont pas de leur monde.

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Explorer Apostrophes, c’est aller de surprise en surprise.

émission après émission, Bernard Pivot ne cesse de nous étonner. Il fait surgir de sa manche les interrogations apparemment les plus simples qui se transforment  rapidement en diableries (1). Par exemple pour l’émission sur le Bien et le Mal diffusée le 9 octobre 1981, il réunit de formidables protagonistes, que je pourrais dire attendus sur le sujet, Anthony Burgess pour les Puissances des ténèbres, Georges Steiner pour Le transport de A.H, Jacques le Goff pour La Naissance du Purgatoire. Tous jubilatoires, maniant la langue avec délectation sur ce thème sans fin. Mais pas si simple. Bernard Pivot dynamite d’entrée de jeu l’émission- ou plutôt il met le feu aux poudres, avec un invité inattendu, Alain Daniélou, frère d’un célèbre cardinal défunt. Et à qui il donne la parole en premier!

Alain Daniélou, l’œil brillant de malice, nous déclare tout de go qu’il ne croit pas à la vision chrétienne du monde, du Bien et du Mal. Parti en Inde dans les années 30,il exalte Shiva et le boudhisme :Je suis parti chercher ailleurs une autre conception de la vie. Dans le bouddhisme, tout l »effort de l’homme est d’essayer de se réaliser le mieux possible, de jouir de la vie…Le monde est divin, merveilleux.

Jouir du monde relève du Bien. Ce qui vous réduit à créer des frustrations est, en fait, le Mal. L’entendre est un plaisir si délicat, que l’on aimerait pouvoir effectivement le partager. Et je retiens son livre: Le chemin du Labyrinthe, avec l’envie de lui faire rejoindre ma pile de livres à lire.

Mais après cet introduction surprenante, qui a comme effet de créer le suspense, l’intelligence déborde de partout. Le Goff, historien parfait, revient aux fondamentaux: le Purgatoire est né au XII° siècle. Et avant? il y avait le Paradis et l’Enfer. Drôle: aller au Purgatoire vous laisse un avenir. C’est vrai on peut en sortir pour aller au Paradis ou en Enfer. Ce qui n’est pas vrai des deux derniers cités. Sauf pour l’Ange déchu, Lucifer, chassé du Paradis pour avoir conspiré contre Dieu. Et qui terminera en Enfer.

Je n’aime pas beaucoup les critiques de livres ou de films qui vous racontent l’histoire. J’aime la surprise, l’idée de la découverte. Mais imaginer la saveur des choses par quelques commentaires appropriés est, en revanche, un grand plaisir. Diable, si j’ose dire, dans cette émission ou on le frôle à chaque instant: pourquoi donc 1 heures 15  de confrontations entre ces quatre écrivains nous tient tant en haleine? Peut-être simplement parce que l’intelligence et l’humour sont au coin de chaque mot, de chaque joute oratoire. Il est réjouissant de voir et entendre Georges Steiner dire à propos de son roman, Le transport de A.H, ou il imagine l’enlèvement d’Adolf Hitler, alors âgé de 92 ans, et caché quelque part en Amazonie : l’enfer c’est les autres, le purgatoire, c’est nous mêmes. Le Mal est à 1 m/m du Bien.

Anthony Burgess: Quand j’ai fini un livre- j’en ai écris plus de 40- je me dis : j’ai fait mon boulot! Parmi les 40, Orange mécanique, n’est-ce pas! L’écrivain catholique joue avec les images: le péché est nécessaire. On ne peut pas éviter le mal, on peut le choisir. Les Puissances des ténèbres, c’est d’abord un divertissement, nous dit-il. Evidemment c’est un grand roman, puissant, aux personnages excentriques et extraordinaires. Un livre sur le pouvoir, l’argent, le sexe, le Bien et le Mal. 

Oui, vous irez de surprise, et comme dans tout bon suspense, des vérités éclateront à la fin, chacun dévoilant un peu plus de lui-même : une question de Bernard Pivot nous montre que le bonheur sans contraintes d’Alain Daniélou cache la règle impitoyable des castes. Je repars avec une envie furieuse de me précipiter, comme le faisait les spectateurs d’Apostrophes, dans une librairie acheter les ouvrages dont on vient de parler ce soir-là.

(1) diableries, malices, sorcelleries, espiègleries, facéties, voici donc le sorcier Pivot que je transforme en Grand Manipulateur. Qu’il ne m’en veuille pas, le jeu en vaut la chandelle, j’irais au Purgatoire expier ce péché véniel, mais lui aussi, il l’a dit. Et pour le plaisir qu’il nous donne et que nous prenons sans malice, nous serons expédiés ailleurs, sûrement.

voici des liens pour mieux connaître Georges Steiner et Anthony Burgess:

http://www.telerama.fr/idees/george-steiner-l-europe-est-en-train-de-sacrifier-ses-jeunes,75871.php

http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/05/09/george-steiner-l-oeuvre-n-a-besoin-de-personne_3174578_3246.html

http://fr.wikipedia.org/wiki/Anthony_Burgess

http://www.anthonyburgess.org/fr/anthony-burgess/burgess-une-vie-en-bref

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