Dans l’actualité, rarement heureuse, sauf dans les magazines spécialisés, l’enfer, ce serait les « autres ». Toujours victime, jamais responsable. C’est à cette irresponsabilité que s’attaque, dans un entretien donné à Libération, l’écrivain algérien Kamel Daoud. Kamel Daoud se reconnait-il plus dans Camus que dans Sartre? Il rejette l’idée de « crime contre l’humanité » brandit par un candidat à la présidentielle à propos de la colonisation. Pour lui ce n’est plus le sujet. Les algériens sont responsables de leurs vies, de leurs choix, pas le Passé.
L’enfer justement, il a fait couler beaucoup d’encre. Il reste d’actualité :L’Enfer est pavé de bonnes intentions! Cette maxime d’origine chrétienne entend se méfier des gens qui en voulant faire le bien engendre le mal. Le pire même. Les totalitarismes du XX° siècle avaient pour la plupart l’intention de créer un monde meilleur. Le quotidien Le Monde consacre deux pages à analyser ces mouvements. C’est si convaincant que j’en arrive à devenir prudent devant ceux qui me disent qu’ils font cela pour mon bien.
Nos éditions DVD et Livres sont riches de textes, d’images, de créativité. A vous signaler décidément le coffret de 10 DVD ( 20 films) consacré à 20 grands films. Jules et Jim, Le Mépris, entre autres, quel délice d’intelligence! Produits par Marie Génin et Serge July, réalisés par des amoureux du cinéma comme Antoine de Gaudemar ou Anne Andreu. A voir absolument pour retrouver un « beau » cinéma. Du coté livres, la parution de trois romans, Marguerite de Jacky Durand, un portrait de femme pendant la 2° guerre mondiale, Je ne m’appelle pas Paul Velasquez de Philippe Romon, qui répond à la question , un homme c’est quoi? Et Greenland d’Heinritch Steinfest, un Meilleur des mondes vert inquiétant ou l’on se perd.
Bonne semaine.