L’ouvre- boite, comme son nom ne l’indique pas, c’est une librairie, rue des Petites Écuries à Paris, dans le 10°. La libraire aime les livres… et ses clients. Des lecteurs, des lectrices, des enfants encore. Pour tous la sélection est belle, riche de titres et de couleurs. Le quartier est jeune, regorge de couples trentenaires, et d’enfants en bas âge. La libraire participe à l’idée que lire tôt est une chance. Les parents viennent discuter avec elle des choix à faire.
La librairie est petite, une quarantaine de m2. Dans cet espace réduit, tenir une offre séduisante est obligatoire. C’est réussi, un peu d’ordre, pas trop, c’est chaleureux. Des classements visibles: polars, livres noirs, à droite en entrant. Le genre est porteur. Millenium a popularisé le format et la couleur. Sur deux tables, les livres d’une actualité glissante. C’est le choix de la libraire. Merci pour ce moment de l’ancienne compagne du Président de la république n’est pas là. J’interroge la libraire. Je l’ai. Je l’ai rangé dans ce coin, me dit-elle en désignant une petite alcôve ou deux exemplaires sont à peine visibles. Pour ceux qui me le demandent! ajoute-t-elle. J’en ai vendu 5 depuis sa sortie contre près d’une cinquantaine pour le Royaume d’Emmanuel Carrère.
Voilà une libraire qui aime son métier.