le beau temps persiste, même si ce matin Paris est plutôt « crachin ». Mais le reste de la France en profite. Les fruits et légumes ont repris des couleurs et du goût. On peut déguster des melons délicieux un peu partout sur les étals de l’hexagone. Je conseille toujours le bio à mes amis, c’est meilleur au goût et bon pour la santé. C’est plus cher me disent certains! Je leur réponds: mangez moins et mieux. Mangez des fruits et des légumes, mangez moins et mieux, une grande cause sanitaire alors que nous marchons comme d’habitude sur les traces des américains, là bas l’obésité fait des ravages, ce qui vous l’avouerez n’est pas joyeux.
Donc profitons-en, demain marque certes une grande fête catholique,celle de Marie, mère de Dieu, mais aussi la mi-août, le changement de temps, les orages, la fraicheur le soir ( en principe) et puis le basculement vers le retour des vacanciers. Les vitrines des magasins annoncent la rentrée des classes( évitons-les encore pour quelques jours), soldent leurs derniers stocks d’été. En avez-vous profité?
Dans l’air du temps (1) j’évoquais mon bonheur devant la qualité des nageurs français. Ils sont revenus, acceuillis en grande pompe, descente des Champs Elysées oblige. Je ne reviendrai pas sur les commentaires des spécialistes, ils sont aussi nombreux que les français. En sport nous avons tous aussi notre point de vue.
Je reviendrai par compte sur le sort de la femme dans les pays musulmans à l’heure des révolutions arabes. Je me demandais si la décision de la FIFA d’autoriser les femmes à jouer voilées était un progrès pour celle-ci. Ce matin la réaction indignée et inquiète des tunisiennes devant le projet constitutionnel restreignant leurs droits montrent que le chemin des libertés et des révoltes est pavé de bonnes intentions. Le parti islamiste au pouvoir crée un article qui place la femme « sous le principe de complémentarité avec l’homme au sein de la famille ».
Je renvoie la question à Akram Belkaïd, auteur chez Carnets Nord en 2011 de « Etre arabe aujourd’hui » dans lequel ce journaliste et essayiste d’origine algérienne, mais de mère tunisienne, tentait de décrypter les révolutions arabes émergentes. La démocratie peut-elle émerger dans les pays arabes à la faveur des renversements des dictatures? Deux ans après sa publication, pense-t-il toujours que cette possibilité existe?