Réjouissez-vous, mercredi soir aux 3 Luxembourg dans le quartier Saint-Michel à Paris, salle de cinéma bien connue des passionnés, première projection de Traduire, film qui clôt la trilogie de Nurith Aviv consacrée à la langue, aux rapports de l’hébreu et des autres langues, allemand, français, yiddish, anglais, arabe.
Salle pleine, ouverture d’une deuxième salle. Moments lumineux, entretiens avec des traducteurs de tous les horizons, Boston, Jérusalem, Paris, Brest, Tel aviv… les pensées s’entremêlent pour notre plus grand bonheur. Comment les hommes peuvent-ils se battre alors qu’on voit tant d’humanité aller d’un continent à l’autre, d’une culture à l’autre?
Pourquoi ne sommes nous pas touchés par cette humanité? Instants de grâce, d’intelligence qu’Hélène Cixous va renforcer dans le bel exposé d’après film. » Ils appartiennent à une espèce particulière. » Cette phrase me touche. Les traducteurs sont des hommes et des femmes comme les autres. Pourquoi appartiennent-ils à une espèce particulière? la réponse est dans le film.
Ce moment de « réjouissance » devrait être à la portée de tous: la langue, pour le meilleur et pour le pire, ici avait trouvé son camp: Traduire nous reliait les uns les autres.
Autour de ce blog viendront s’ajouter les projections-débats avec les enregistrements filmés des intervenants.