et l’air de rien pour stimuler notre esprit. Rien de mieux que Feydeau en cette fin d’année pour aborder celle qui vient plein de bonnes résolutions: par exemple donner de la légèreté aux petites contradictions de l’existence, voir avec le sourire les scènes de la vie quotidienne, fêter la moindre occasion qui se présente…
Dans le Journal du Dimanche du 12 décembre, qui s’emballe lui aussi pour le spectacle du Fil à la patte, monté à la Comédie Française par Jérome Deschamps : un bonheur absolu nous dit Annie Chénieux, auteur de l’article, et de citer la rencontre en 1961 de Jérome Deschamps, enfant, avec la mise en scène de Jacques Charon, une mise en scène et des interprétations « sublimes » , celles de Hirsch, Piat, Boudet.
Ceux là même que vous pouvez retrouver dans le coffret de six DVD consacré à Feydeau que nous éditons en partenariat avec la Comédie-Française. Attention derrière la légèreté, il y a la férocité, celle de l’argent, des mensonges, des envies. Et Annie Chénieux de citer Feydeau lui même : « Tous les maris sont des parjures et des infidèles, c’est inhérent à la fonction. » On appelait cela la Belle époque!